UNE SEMAINE DE VACANCES EN MAI : VISITE DE CHÂTEAUX

 UNE SEMAINE DE VACANCES EN MAI

Se prendre une petite semaine de vacances au mois de mai, qu'est-ce que cela fait du bien ! Du soleil, mais sans les grosses chaleurs, et surtout beaucoup moins de monde. C'est l'un des avantages à ne plus avoir d'obligations professionnelles.

Cela nous a amené à visiter des châteaux de la Loire, mais pas que, en commençant par celui de Blois, situé au centre de la ville.

Ce fut une demeure prisée par un certain nombre de rois lors de la Renaissance parmi lesquels François 1er dont le portrait se trouve au château..

De très belles pièces meublées, dont les appartements royaux et la salle des états, de nombreux tableaux et des boiseries magnifiques ! 

Salle des Etats

Après cette entrée en matière fort appétissante, nous nous sommes rendus au château de Chambord. A peine l'avons-nous aperçu au matin, que nous avons été confondus devant une telle splendeur, et totalement charmés.

Ce château, par ailleurs inscrit au patrimoine mondial de l' Humanité (UNESCO), éblouit tant par sa taille (+ de 50 pièces visitables mais au total il y en plus de 400) que par sa beauté et les trésors qu'il contient.

Lorsqu'il a commencé la construction du château, François 1er avait 25 ans.  Il a eu ensuite cette formule qu'il serait bon de remettre à l'ordre du jour  : "Si l'on se préoccupait de l'achèvement des choses, on n'entreprendrait jamais rien"

L'escalier à double révolution
 (ou à double hélice)

Parmi les nombreuses merveilles architecturales de ce château, je citerai l'escalier à double révolution (deux escaliers à vis) pour accéder à l'étage soit par la droite soit par la gauche sans jamais se croiser.

Des ouvertures permettent de voir ceux qui empruntent l'autre côté, ce qui lui donne un petit côté ludique.

Était-ce pour éviter quelqu'un que l'on n'aimait pas ou pour éviter les robes très larges des dames qui pouvaient générer un "embouteillage" ?

Nous avons aussi eu grand plaisir à parcourir le parc et ses jardins à la française. 

Après avoir passé la journée entière à contempler ce joyau, je me suis demandé si notre XXIème siècle saura produire une œuvre de cette importance à transmettre aux générations futures. 

Vint le moment de quitter le Loir et Cher pour aller en Corrèze, autre magnifique région de France.

Parmi tous les lieux enchanteurs que nous avons visités (promenade le long de la Dordogne, grottes de Lacave, belvédère de Copeyre, moulin de Cognaguet etc.), je citerai le village de Collonges la Rouge dont les maisons sont construites avec du grès rouge. Il s'y trouve le castel de Vassinhac, ce qui s'inscrit dans la thématique "châteaux" de cette chronique.

Au retour, nous sommes passés par la Touraine pour visiter le château de Chenonceaux qui a un charme fou avec ses arches sur le Cher.

Tout comme Chambord, il est également classé au patrimoine de l'Humanité.

 

En parcourant les différentes salles où il y a de beaux tableaux, notre regard a été attiré par un gentilhomme qui est le sosie d'un animateur vedette de notre époque. D'ailleurs, nous avons appris par la suite que ce dernier est venu faire un selfie devant la toile.

Avez-vous deviné de qui il s'agit ? 

Un indice facile : il anime "Secrets d'Histoires" à la télévision.

Ensuite, se promener dans son parc regorgeant de très beaux arbres nous combla tant leur compagnie est apaisante et rassérénante.

Tout ayant une fin, nous rentrâmes en passant par un restaurant de Troyes où, en plus de bien déjeuner, nous pûmes apprécier l'une de ses maximes :

 "La vie, c'est comme une mélodie, la pause est aussi importante que les notes."

Bon voyage !

J-C Togrège
30/05/2025

PS : Je n'ai pas trouvé l'auteur de la maxime.

MICHA 3 /// Ses passions

 MICHA - 3 : SES GOÛTS, SES PASSIONS

Voilà un petit moment que je ne vous ai pas donné de nouvelles de Micha, qui se porte à merveille.

Cette chronique sera l'occasion de vous parler de ses passions et de ses goûts. 

Commençons par ses inclinations culinaires, car comme tout animal pourri-gâté, il ne mange pas n'importe quoi.

Comme vous le savez, les chats savent reconnaître un certain nombre de mots, ce qui est bien sûr son cas avec la conséquence suivante. Tout comme dans Harry Potter où il ne faut pas dire à haute voix le nom de qui vous savez, il y a un mot que nous avons banni de notre vocabulaire en sa présence. C'est celui de "poulet" qui est son plat préféré. Alors le prononcer sans qu'il y en ait, il ne comprendrait pas… 

Mais, il n'y a pas que la nourriture dans la vie, la musique compte aussi, surtout une fois le ventre bien rempli.

Ce qu'il aime c'est la musique douce de France Musique en début de matinée, les disques planants de Vangélis et aussi celui de Philippe Jaroussky "La voix des rêves".

Pendant l'écoute, les oreilles sont bien ouvertes !

Par contre, il suffit que l'on monte nos instruments (flûte et clarinette) pour qu'aussitôt il s'esquive avant même que l'on ait eu le temps de jouer une note.
C'est un peu vexant, non ? 

Comme tous les jeunes de son époque, les écrans l'attirent aussi, et tout particulièrement la télé. Mais pas n'importe quoi ! Ses préférences vont vers les émissions ou films avec des animaux, y compris des dessins animés, comme le montre cette photo.

Pauvre de lui ! Il ne peut plus voir son émission de la 8 qui passait le dimanche en début de soirée, où il était question d'animaux à adopter. Il en était un fidèle auditeur.

A noter qu'il connait aussi le mot "télé" qu'il associe direct au salon et surtout au moelleux du canapé.

Autant l'avouer, en matière de jardinage, il n'est pas d'une grand efficacité. 

Nous regarder nous affairer l'intrigue, il doit penser : "Mais ils ne s'arrêtent jamais ?"

Avec le retour des beaux jours, il apprécie particulièrement les fauteuils. Il est certain que nos chats y passent plus de temps que nous-mêmes.

Micha aime jouer bien sûr, et n'hésite pas à venir nous trouver pour cela. Tant pis si nous sommes occupés, il sait se montrer très persuasif.

Il a délaissé ses boulettes de papier, préférant maintenant les billes et les ficelles.

 Par contre, Il n'a pas oublié le "doudou" de son enfance :

Félinement vôtre

J-C Togrège¨
12/05/2025

LIVRE /// VOUS PARLER DE MON FILS : un récit d'introspection sur le thème du harcèlement scolaire

 VOUS PARLER DE MON FILS

de Philippe Besson

C'est la première fois que j'ouvrais un livre de Philippe Besson, que je connaissais, bien sûr, car il est souvent invité dans les médias pour parler de ses parutions.

Mais l'envie n'était pas là, et puis pour ce thème-ci, le harcèlement scolaire, j'ai sauté le pas.

Je commencerai par le style de l'écrivain que j'ai largement apprécié. C'est bien écrit, fluide, précis, et pour ce récit-ci,  largement touchant.

Un père nous parle de son fils, Hugo 14 ans, qui s'est suicidé car victime de harcèlement scolaire, ne laissant que quelques mots " Papa, maman, Enzo, je sais que je vais vous faire de la peine mais je n'en peux plus, il faut que ça s'arrête, et je ne vois pas d'autre solution pour que ça s'arrête. Bisous."

Il s'agit d'un récit d'introspection de Vincent, le père, qui s'en veut de ne pas avoir compris à quel point son fils vivait mal, qui s'en veut de n'avoir pas eu la bonne attitude, qui s'en veut de ne pas avoir su protéger son enfant. Il s'en veut et qui sait s'il s'en remettra un jour.

Tout à chacun imagine le cataclysme que peut représenter pour une famille le suicide d'un enfant. Ce n'est pas dans l'ordre des choses ! 

A travers cette introspection, nous revivons le drame avec les premiers signes que son épouse Juliette avait remarqués et qu'il avait sous-estimés. Puis l'on assiste à l'escalade !

Certes, cela a toujours existé les  grands, costauds et bêtes qui attaquent les plus faibles mais cela s'est accentué avec les réseaux sociaux. Le harcèlement ne s'arrête jamais même chez soi.

Je précise que ce roman ne donne absolument pas dans le pathos, mais qu'il sonne juste et fort.

"Aujourd'hui, je suis dévoré par la culpabilité. je ne cesse de me dire : si j'avais été plus clairvoyant, plus courageux, moins naïf, moins confiant, mon fils serait peut-être encore de ce monde. Allez vivre avec ça.

Bonne lecture !

J-C Togrège
05/05/2025