Mais l'envie n'était pas là, et puis pour ce thème-ci, le harcèlement scolaire, j'ai sauté le pas.
Je commencerai par le style de l'écrivain que j'ai largement apprécié. C'est bien écrit, fluide, précis, et pour ce récit-ci, largement touchant.
Un père nous parle de son fils, Hugo 14 ans, qui s'est suicidé car victime de harcèlement scolaire, ne laissant que quelques mots " Papa, maman, Enzo, je sais que je vais vous faire de la peine mais je n'en peux plus, il faut que ça s'arrête, et je ne vois pas d'autre solution pour que ça s'arrête. Bisous."
Il s'agit d'un récit d'introspection de Vincent, le père, qui s'en veut de ne pas avoir compris à quel point son fils vivait mal, qui s'en veut de n'avoir pas eu la bonne attitude, qui s'en veut de ne pas avoir su protéger son enfant. Il s'en veut et qui sait s'il s'en remettra un jour.
Tout à chacun imagine le cataclysme que peut représenter pour une famille le suicide d'un enfant. Ce n'est pas dans l'ordre des choses !
A travers cette introspection, nous revivons le drame avec les premiers signes que son épouse Juliette avait remarqués et qu'il avait sous-estimés. Puis l'on assiste à l'escalade !
Certes, cela a toujours existé les grands, costauds et bêtes qui attaquent les plus faibles mais cela s'est accentué avec les réseaux sociaux. Le harcèlement ne s'arrête jamais même chez soi.
Je précise que ce roman ne donne absolument pas dans le pathos, mais qu'il sonne juste et fort.
"Aujourd'hui, je suis dévoré par la culpabilité. je ne cesse de me dire : si j'avais été plus clairvoyant, plus courageux, moins naïf, moins confiant, mon fils serait peut-être encore de ce monde. Allez vivre avec ça.
Bonne lecture !
J-C Togrège
05/05/2025
Très bonne chronique !
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