jeudi 20 septembre 2018

LIVRE /// LE MONDE SELON GARP - JOHN IRVING

LE MONDE SELON GARP
JOHN IRVING


John Irving ayant été l'invité de "La Grande Librairie" pour les 40 ans de son roman "Le monde selon Garp", je publie la chronique que j'avais écrite en 2012.

Bonnes et belles lectures

20/09/2018
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Le résumé de la 4ème de couverture me semble assez alléchant pour vous la retranscrire, même s’il est forcément restrictif tant ce roman est dense.

« Jenny Fields ne veut pas d’homme dans sa vie, mais elle désire un enfant. Ainsi naît Garp. Il grandit dans un collège où sa mère est infirmière. Puis ils décident tous deux d’écrire, et Jenny devient une icône du féminisme. Garp, heureux mari et père, vit pourtant dans la peur : dans son univers, dominé par les femmes, la violence des hommes n’est jamais loin... Un livre culte, à l’imagination débridée, facétieuse satire de notre monde »

Garp est le fruit d’une infirmière qui « a fait un bébé toute seule », et ce d’une manière fort originale qu’il serait dommage de vous dévoiler et qui n'a rien à voir avec l'insémination artificielle. Il est vrai que cette conception se passe en 1942.






Garp, c’est un écrivain dont on nous raconte la vie, ses difficultés d’écriture, ses bonheurs, ses doutes et aussi ses bonheurs.

 Garp, c’est un père et un mari qui redoute le « crapaud du ressac », jolie métaphore du malheur qui rôde toujours prêt à détruire ou abîmer  les êtres aimés.  Métaphore issue d’une incompréhension de vocabulaire d’un de ses jeunes enfants.

 Ce livre, c’est aussi un gros roman où se mêlent l’humour, le cocasse, le tragique, tout ce qui gravite dans une vie ; c’est une imagination formidable avec un sens du récit, des chutes, des rebondissements, des larmes, du rire. Ce sont des personnages dont on suit l'évolution sur des décennies.

 C’est une histoire captivante, qui fait nous réveiller à 4 h du matin pour en relire encore un petit passage,  puis éteindre en se disant avec bonheur qu’on est encore loin de la fin.

 Et puis, ce sont aussi de nombreux thèmes abordés : la concupiscence, la sexualité, le couple, la famille, la déchirure de la mort, le féminisme, l’extrémisme, les peurs d’un père.

Ce roman n’est pas tout neuf puisqu’il fut publié en 1978, mais jusqu’à très récemment, je ne connaissais pas John Irving, ce grand auteur américain.

 Je vous souhaite de belles lectures.

05/02/2012


 

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