DES NOEUDS D’ACIER
DE SANDRINE COLLETTE
Suite à ma lecture de "Six fourmis blanches", je publie ma chronique écrite en 2014 consacrée au premier roman de Sandrine Collette.
Les amateurs de thriller et de
polar seront séduits par ce roman qui devient captivant passé les 50 premières
pages. Le récit décolle alors complètement et nous plongeons dans
l’horreur !
L ’on se croyait dans du
déjà lu, une histoire classique d’un homme sortant de prison, voulant se venger
de son frère et retrouver sa petite amie. Jusque là rien de très original si ce
n’est que ce Théo va tomber dans un piège et devenir l’esclave, au sens strict
du terme, de deux vieux cinglés dans un
lieu isolé, en pleine montagne.
Il sera enchainé dans une cave,
traité comme un chien (d’ailleurs ses geôliers l’appellent le
« chien ») et devra s’acquitter de toutes les sales besognes inimaginables.
Rien ne lui sera épargné : les coups, les tortures psychologiques, le
rabaissement au rang d’animal, les longues heures de travail.
C’est un livre sur la déchéance, la
séquestration, la déshumanisation.
En terme de filiation de récit, cela lorgne un
peu du côté de « Misery » de Stephen King.
Le style est percutant et
convient parfaitement à la montée de l’angoisse. Et puis la narration renforce
ce sentiment car écrit comme un journal et présenté comme un fait divers réel.
Tout semble si réaliste et crédible qu’une fois le livre terminé, je me suis jeté sur internet pour en avoir le cœur net. Je ne vous dirai pas le résultat de cette recherche... Alors vrai fait divers ou pas ?
Ce livre, qui est un premier roman, a obtenu le « grand prix de littérature policière 2013 » et « le prix des lecteurs 2014 »
JC Togrègeµ05/10/2014
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire