TROIS SEMAINES SANS LECTURE
QUE C'EST LONG!
Suite à une bête chute en jardinant, mes cervicales et mon dos m'ont trahi avec pour conséquence l'impossibilité de lire plus de 10 minutes d'affilée. C'est alors que j'ai pu percevoir comme les insomnies sont une plaie quand elles ne sont pas compensées par le plaisir de tourner les pages. A quoi bon être éveillé la nuit, cela n'avait plus aucun sens !
Il me revenait à l'esprit l'obstination de mon arrière grand-mère qui dans son grand âge utilisait une loupe pour lire son journal et rester ainsi en connaissance avec le monde.
Et pendant ce temps, les livres sur ma table de nuit s'impatientaient, ne comprenant pas l'abandon auxquels je les condamnais, tels des amis délaissés sans raison.
Ce n'est pas ainsi que ma PAL allait diminuer...
Pendant les 10 minutes où je pouvais lire sans avoir de douleurs dans le dos, prendre un roman n'était pas possible pour une si petite durée. C'était trop peu pour entrer dans un récit.
Alors, j'ai commencé "Trois amis en quête de sagesse" de Christophe André, Alexandre Jollien et Matthieu Ricard car il peut se parcourir par petites touches. A ce petit moment de lecture, succédaient des instants de réflexion. J'y reviendrai dans une autre chronique.
Trois semaines, c'est long et bien trop court pour un vrai "sevrage". Tout lecteur averti sait à quel point la lecture fait partie des besoins essentiels de l'existence, ce qui me fait rabâcher régulièrement cette phrase : "Les livres sont nos amis pour la vie !"
Et puis, le temps faisant son oeuvre (le traitement médical, le kiné et l'ostéopathe aidant), jeudi fut une journée libératrice me permettant de renouer avec cette passion. J'ai alors pris un livre attendant depuis août 2016 sur ma PAL. Je l'avais acheté lors d'une "journée de l'image organisée dans les Ardennes à Mont-de-Jeux" où nous avions visité la maison de l'écrivain ardennais Jean Dhôtel.
A vrai dire, je l'avais commencé puis abandonné. C'était sont tour !
Il s'agit du roman "Le pays où l'on n'arrive jamais" qui obtint le Prix Fémina en 1955. C'est l'histoire de la rencontre de deux jeunes de 14/15 ans qui vont partir à la recherche d'un pays dont se souvient l'un, comme un flash de sa petite enfance. Avec ce pays, c'est aussi la quête d'une famille perdue.
A prime abord, cela commence comme un livre que l'on lit au collège, et puis l'on se laisse prendre par la narration presque désuète (ceci dit sans aucune connotation péjorative) d'une époque et d'un monde de pensées disparus. L'on perçoit comme le monde des années 1950 est éloigné du nôtre.
J'ai apprécié la qualité du style de l'auteur qui aime à décrire les beaux paysages des Ardennes tant belges que françaises.
La maison d'André Dhôtel |
Bonnes et belles lectures
J-C Togrège
08/06/2019
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