mercredi 23 septembre 2020

LES LECTURES DE L'ETE

LES LECTURES DE L'ETE

Alors que l'automne vient d'arriver, il serait temps que je vous parle de mes lectures de l'été sous la forme d'une chronique globale.

Commençons par une fable écologique avec le court roman de Luis Sepulveda, auteur chilien : "Le vieux qui lisait des romans d'amour".  Il y  est question de la forêt amazonienne, de la traque d'une panthère majestueuse en colère, du respect du monde des Indiens et de cet homme qui aime lire des romances.

Extrait : "Antonio José Bolivar essayait de mettre des limites à l'action des colons qui détruisaient la forêt pour édifier cette œuvre maîtresse de l'homme civilisé : le désert." 




Et puis, hasard qu'il convient de signaler, la chambre d'hôtel que nous avions louée dans les Vosges contenait une petite  bibliothèque avec des auteurs tels qu'Alexandre Jardin, Régine Desforges, Jean Carrière, Christian Signol etc.


Bien qu'ayant des romans dans ma valise (comment partir sans ?), je me suis dit qu'il était indispensable de rendre hommage à cette belle initiative en lisant l'un des livres proposés. Même si Harlan Coben n'est pas mon auteur de prédilection, je dois reconnaître que son thriller ("Dans les bois") m'a emporté. Dommage, j'ai presque tout oublié depuis. 
Par contre, j'ai bien retenu le numéro de la chambre : la 3 !


Dans ce même registre, j'ai préféré le dernier roman de Franck Thilliez "Il était deux fois" qui bâtit son histoire à partir d'une amnésie de 12 ans. Un gendarme s'endort en 2008 alors qu'il enquête sur la disparition de sa fille et se réveille en 2020 en ayant tout oublié. La jeune fille n'ayant pas été retrouvée, il reprend l'enquête.

Extrait "Tout porte à penser que vous êtes atteint de ce qu'on appelle dans le jardon une amnésie psychogène atypique. Elle est extrêmement rare, sans doute autant qu'une pluie d'étourneaux mortes, et pourtant elle arrive."

C'est très sombre, glauque et passionnant !

Et puis, au fil des années, son écriture s'affine ce qui ajoute au charme de ses histoires toujours hors du commun et bien documentées.


Revenons sur un autre lieu de nos vacances, à Fécamp (Normandie) avec une jolie librairie à l'enseigne  (Le Chat Pitre) dans laquelle il était impossible de ne pas rentrer.

Guy de Maupassant étant un enfant du pays, ses livres y sont bien présents. Admirateur de son style, j'y ai acheté un recueil de nouvelles "Contes et Nouvelles de la Campagne". 

Quel conteur hors pair !



Dans la rubrique "belle plume", le dernier Yasmina Khadra ne décevra pas non plus. Il nous raconte l'errance d'un homme qui quitte tout (emploi, maison, argent) suite au départ de sa femme.

Comme toujours il excelle dans l'art du récit, cette fois-ci dans le contexte d'une Algérie venant d'accéder à l'indépendance.

Extrait : "l'enfer, Monsieur Naït-Gacem, n'est pas la crémation de nos péchés mais le renoncement à nos rêves."




Bonnes et belles lectures !

J-C Togrège




dimanche 20 septembre 2020

DES ILOTS DE BEAUTE PRES DE CHEZ SOI !

DES ÎLOTS DE BEAUTE PRES DE CHEZ SOI


Cette année pas comme les autres, avec une COVID persistante, doit nous permettre de tirer des enseignements sur notre façon de vivre, tout au moins espérons le.

L'une des leçons à retenir, c'est qu'il y a de belles choses à voir tout près de chez soi !

Cela fait  presque 20 ans que nous nous rendons à St Brice Courcelles pour répéter et que nous passons devant les murs d'une propriété, nous demandant ce qu'ils peuvent bien abriter.



Grâce à la journée du patrimoine et aux propriétaires actuels, nous avons enfin eu notre réponse.

 

Le château de Courcelles, construit en 1829, se trouve dans un parc arboré de huit hectares.

En y pénétrant, l'on oublie totalement la ville tant le calme y est souverain et la beauté omniprésente où que se tournent nos yeux.

Petite parenthèse historique : en août 1870, ce château accueillit le général Mac Mahon et son état major, tandis que Napoléon III demeurait dans la propriété Senart (maison détruite en 1918)

Emile Zola relata ce fait dans son roman "la débâcle" et pour se faire se rendit à St Brice Courcelles.




Mais revenons aux arbres magnifiques qui se trouvent dans ce parc ! 

J'avoue être tombé totalement sous le charme de leur splendeur et de leur majesté. 
Certains y vivent depuis la construction du château et sont donc bicentenaires !



Se promener dans cet endroit plonge dans une grande sérénité, l'on se sent habité par la beauté, en osmose avec la nature. Le stress s'évapore, comme absorbé par les feuilles des arbres.

Les vers de Victor Hugo viennent alors à l'esprit :

"Quand je suis parmi vous, arbres de ces grands bois,
Dans tout ce qui m'entoure et me cache à la fois,
Dans votre solitude où je rentre en moi-même,
Je sens quelqu'un de grand, qui m'écoute et qui m'aime."



Des arbres à  tomber en pâmoison !



En poursuivant notre promenade, nous avons vu ce vieux banc de pierre. 

Ne trouvez-vous pas qu'il nous invite à s'y asseoir un livre à la main ?

Ou bien seulement une pause où laisser vagabonder son esprit, loin de la vitesse du monde contemporain ?

Comme un endroit hors du temps ….






En sortant de cette très belle propriété, nous avons poursuivi notre route jusqu'aux ruines du château de la Malle qui se trouvent dans les bois tous près.


Bonnes journées du Patrimoine !

J-C Togrège
20/09/2020















mercredi 16 septembre 2020

FAMILLE DE HERISSONS AU JARDIN - 3 -

FAMILLE DE HERISSONS AU JARDIN - 3 -


Puisque vous avez été nombreux à me demander des nouvelles de cette petite famille, voici une 3ème chronique. 

Croyez-moi depuis la mi-juillet, ils ont bien changé !

Avec le régime "croquettes", ceux que nous appelions les bébés ont  grandi et grossi. Ils ont pratiquement atteint la taille de leur mère.

Ils ont chacun leur caractère, l'un ronchonne (il fait l'équivalent de "pfouh !" pour dire qu'il n'est pas content), l'un est plus timide, un autre plus audacieux et un autre plus gourmand (il s''installe dans le plat !)

Quant à la mère, elle nous regarde droit dans les yeux !



Chacun vaque plus ou moins de son côté, sauf un petit qui reste avec sa maman. Serait-il de l'espèce "Tanguy" ?  


A les observer, nous avons appris plein de choses !



Les hérissons peuvent pousser de petits cris très aigus. Nous l'avons constaté alors qu'une nuit l'un d'entre eux était tombé nez à nez avec un chat. Ce n'est pas que le félin lui ait fait quoi que ce soit mais il fut surpris ! hiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!!

Et puis, nous avons constaté qu'ils arrivaient à se faufiler en aplatissant leurs piquots et en s'allongeant. Ainsi cette photo ci-dessous, où l'on voit l'un d'entre eux sortir du poulailler (pourtant proscrit !) à travers le grillage de la porte. Heureusement nos poules pondent en hauteur, car les hérissons sont friands des œufs.




Au fil des semaines, nous ne les voyons pratiquement plus en journée, tous attendant plutôt qu'il fasse sombre. 

Je peux vous assurer que c'est amusant quand je les appelle en soirée et que je les vois accourir pour la pâtée. Cela  ne traîne pas sauf pour "Timide" !

D'ici quelques semaines, nous supposons qu'ils feront leurs bagages car ce sont des animaux qui aiment bouger surtout au printemps et à l'automne.





J-C Togrège
16/09/2020