samedi 19 novembre 2022

MUSIQUE /// MICHEL POLNAREFF ///

 POLNAREFF LE FLAMBOYANT


Alors que Michel Polnareff annonce une série de concerts, je republie cette chronique écrite en 2016 après son passage au Millésium à Epernay en 2016.

N'y cherchez pas de l'objectivité, c'est le cri enthousiaste d'un fan de toujours ébloui après un "Polnashow"

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

30 avril 2016, 19h00, nous prenons la voiture et nous mettons en condition avec le CD live "Ze re retour 2007" dans le lecteur, et c'est direction Polnaville (autrement dit le Millésium à Epernay).

Nous arrivons sur le parking qui fourmille de véhicules, preuve avant le concert que les détracteurs de l'artiste avaient tort : oui, le Polnapublic est au rendez-vous ! C'est drôle comme en France, on aime démolir les quelques stars que nous pouvons avoir. Et Polnareff, c'est de ce niveau-là, une véritable star, un musicien des plus inspirés, une voix inimitable, une légende en somme !

Et c'est le Polnashow qui démarre et nous emmène dans un tourbillon de tubes intemporels, le tout très rythmé, sans temps mort, servi par des jeux de lumière et des projections touchant à l'art. C'est visuellement parfait et très beau, c'est un spectacle en soi qui s'ajouter à l'excellence musicale et à la voix unique de Michel Polnareff.

Le concert laisse s'exprimer les musiciens (en jazz, on parlerait de chorus) qui sont d'un niveau exceptionnel. De même pour les choristes au dynamisme époustouflant, d'ailleurs l'on ne peut guère parler de choristes mais plutôt de chanteuses qui accompagnent l'artiste et que celui-ci met en valeur.

J'ai même trouvé le concert plus tonique, plus rock, plus enlevé que le précédent remontant à 9 ans et qui était déjà en soi une réussite exceptionnelle. La nouvelle version de "Ophélie" m'a largement séduit, de même que "L'homme en rouge" si injustement raillé à sa sortie.

J'ai apprécié d'entendre les titres "Rosy" et "Où est la Tosca ?" qu'il n'avait pas chantés depuis un moment. Comment décrire l'incontournable "Bal des Laze" qui prend des allures de rock symphonique ? Et puis, bien sûr, n'oublions pas la magie qui s'opère dès que Polnareff se met au piano.

L'hommage à Prince au détour de la chanson "Je t'aime" avec une reprise de "Purple rain" est très bien amené et fortement réussi. Cela permet à Polnareff de glisser la phrase "Il faut aimer les artistes tant qu'ils sont vivants".

Polnareff n'a pas 71 ans, il se fout du temps, il est intemporel, ses chansons ne sont pas datées, elles sont simplement géniales. Son lien avec son public est intact et en sort renforcé après ce spectacle éblouissant."

Ce Polnafshow, c'est Polnareff le Flamboyant !

Musicalement vôtre

J-C Togrège
1/05/2016