jeudi 25 juin 2020

LIVRE /// L'OMBRE DU VENT DE CARLOS RUIZ ZAFON


L'OMBRE DU VENT
DE CARLOS RUIZ ZAFON



Tout commence par une idée géniale d'un "cimetière des livres oubliés" où un père libraire emmène son fils Daniel de 10 ans un jour de l'été 1945.
 
Daniel va choisir un livre pour le sauver de l'oubli et à partir de ce jour, sa vie va en être complètement infléchie. Il sera bouleversé par ce roman et n'aura de cesse de chercher à connaître la vie de cet auteur maudit, Carax,  dont les autres livres sont  systématiquement brûlés par un personnage énigmatique.

Ce roman de Zafon est un livre d'aventures, au sens noble du terme : il y a de l'amour, de la haine, de l'amitié, de la trahison, des rebondissements, de nombreux personnages et des histoires qui s'imbriquent les unes dans les autres. Une fois commencé, nous sommes happés par son récit très bien construit et bien écrit dans un style classique, et avons hâte que se lève le mystère sur ce Carax. Le tout se déroule sur plusieurs décennies, principalement à Barcelone....et cerise sur le gâteau pour tout lecteur, il y est aussi question de librairie, de bibliothèque et de la valeur des écrits.

En somme un livre de plus de 600 pages idéal pour l'été.

 extrait ci-dessous :

"Durant presque une demi-heure, je déambulai dans les mystères de ce labyrinthe qui sentait le vieux papier, la poussière et la magie. Je laissai ma main frôler les rangées de reliures exposées, en essayant d'en choisir une. J’hésitai parmi les titres à demi effacés par le temps, les mots dans des langues que je reconnaissais et des dizaines d'autres que j'étais incapable de cataloguer. Je parcourus des corridors et des galeries en spirale, peuplés de milliers de volumes qui semblaient en savoir davantage sur moi que je n'en savais sur eux. Bientôt, l' idée s'empara de moi qu'un univers infini à explorer s'ouvrait derrière chaque couverture tandis qu'au-delà de ces murs le monde laissait s'écouler la vie en après-midi de football et en feuilletons de radio, satisfait de n'avoir pas à regarder beaucoup plus loin que son nombril."


bonne lecture 

J-C Togrège

4/08/2010


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire