lundi 22 mars 2021

CHARLES TRENET : DEJA VINGT ANS !

 DEJA VINGT ANS !


Déjà le vingtième anniversaire (*) de la mort de celui qui fut surnommé le "fou chantant" !

Charles Trénet, c'est celui qui sut mettre la joie en musique et la faire swinguer. Il introduisit dans la chanson française des années 30/40 un vent de fantaisie et de folie qui la dépoussiéra et la revigora.

Ce fut une carrière extraordinaire avec des tubes à foison qui traversent allégrement les décennies.

C'était la joie, le rythme, la folie mais pas seulement.

 Il savait aussi très bien écrire sur la nostalgie (" Douce France) et mettre de la poésie dans ses textes ("Une noix"). 

Et puis il y avait cette présence avec son chapeau et ses yeux ronds exorbités.

Mais c'est un autre registre que je veux aborder aujourd'hui, celui de sa filmographie.

En ce période difficile, revoir ses films musicaux c'est prendre un bon bol d'oxygène et d'optimisme et réentendre nombre de ses chansons. Cela rend léger, léger, léger ...

Commençons par "Je chante" réalisé par Christian Sengel en 1938. Il y interprète le neveu d'un directeur de collège de jeunes filles qui tente de sauver de la ruine cet établissement de façon pas conventionnelle. L'on y retrouve tout l'univers fantasque et poétique de Charles Trénet.

Poursuivons sur le même rythme avec "La route enchantée" de Pierre Carton (1939). Il est un jeune garçon poète qui part à la recherche d'un château extraordinaire aperçu dans un rêve. C'est la vie qui va !

Dans une histoire un peu plus sentimentale, il y a " La romance de Paris" de Jean Boyer (1941). Un jeune ouvrier devient une vedette de la chanson en cachette de sa mère et de sa fiancée.

Et n'oublions pas "Adieu Léonard" (1943) de Pierre Prévert avec un scénario plus fourni écrit par Jacques et Pierre Prévert. Un commerçant ruiné se trouve contraint de devoir assassiner un doux rêveur (joué par Charles Trénet) dont la fortune est convoitée. Parmi d'autres, il y a cette belle idée de collectionner les petits métiers.

J'ai revu également "Frédérica" (1942) de Jean Boyer qui m'a moins convaincu (hormis les passages chantés). Il s'agit d'un vaudeville avec un quiproquo sur l'identité de Frédérica.

Ces films apportent de la légèreté dans une époque "plombée" et permettent de revoir, outre Charles Trénet jeune, des acteurs tels que Jean Tissier, Claude Brasseur, Marguerite Moreno, Julien Carette, Denise Grey etc.

Et ne vous inquiétez pas si vous fredonnez ensuite "un rien me fait chanter", c'est bon pour la santé !

Charles Trénet tourna dans d'autres films que je ne connais pas : "La Cavalcade des heures", "Boum sur Paris", "Printemps à Paris" et "Bouquet de joie". Si certains d'entre vous les ont vus, n'hésitez pas nous donner vos impressions.

Cinéphilement et Musicalement vôtre

J-C Togrège
22/03/2021

* Charles Trénet est décédé le 19 février 2001 et je trouve que l'on en parle peu.




1 commentaire:

  1. Un rien me fait chanter, un rien me fait danser…
    ...et puis les femmes, les femmes, les femmes qui ont les yeux bleus.

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