mardi 5 mai 2020

LIVRE /// LES TROIS MOUSQUETAIRES

LES TROIS MOUSQUETAIRES
D'ALEXANDRE DUMAS



édition de 1962 -collection de mes parents -


Le confinement, période idéale pour se lancer dans la lecture des grandes œuvres littéraires comprenant de nombreux tomes. L'on a du temps, alors allons-y, la lecture nous fera voyager !

Pour certains ce sera les Rougon-Macquart de Zola, La Comédie humaine de Balzac, pour d'autres Proust et sa Recherche du temps perdu, les grands classiques de Victor Hugo, de Stendhal etc.

Pour moi, c'est Alexandre Dumas.

Cela fait au moins 10 ans que je me promettais de replonger dans son œuvre toutes les fois que mon regard se portait sur la vingtaine de livres se trouvant dans ma bibliothèque.



J'ai commencé par l'un de ses romans les plus populaires : "Les Trois Mousquetaires".

Bien sûr, tout le monde en connait l'histoire soit pour l'avoir lue (pour ma part, ce fut vers 11 ans) soit pour en avoir vu les nombreuses adaptations cinématographiques. Alors, allais-je m'ennuyer ? 

Que nenni les amis ! C'est passionnant !

Et pour cause, quel talent de narrateur, quels personnages hors normes dont l'une des Méchantes les plus rouées de la littérature qu'il soit en la personne de Milady,  que de rebondissements, que d'aventures, et surtout quelle écriture !

Autant je me rappelais bien l'épisode des fameux Ferrets de la reine, autant d'autres épisodes m'étaient sortis de l'esprit. Tel dans la lecture d'un thriller ou polar contemporain, j'ai été happé par le récit et par le style.

Je vais poursuivre avec la suite "Vingt ans après"

Ah, je dois vous avouer une erreur que j'ai commise. "La fille de d'Artagnan" passant à la télé, j'y avais vu une occasion de rester dans l'univers des Mousquetaires d'autant que des noms prestigieux y étaient associés : Tavernier à la réalisation, Philippe Noiret, Claude Rich notamment. Oh la la  ! Comme c'est plat et ennuyeux ! Les scènes de cape et d'épée sont poussives, les tentatives d'humour tombent à plat. Quant à Sophie Marceau, elle y joue son rôle avec l'attitude d'une femme d'aujourd'hui et non du XVIIéme siècle. Cela semble anachronique. L'exhibition de sa poitrine ne rattrapa aucunement le fait qu'elle y était totalement incrédible. 


Extrait "Rien ne fait marcher le temps et n'abrège la route comme une pensée qui absorbe en elle-même toutes les facultés de l'organisation de celui qui pense. L'existence extérieure ressemble alors à un sommeil dont cette pensée est le rêve. Par son influence, le temps n'a plus de mesure, l'espace n'a plus de distance. On part d'un lieu, et l'on arrive à un autre, voilà tout. De l'intervalle parcouru, rien ne reste à présent à votre souvenir qu'un brouillard vague dans lequel s'effacent mille images confuses d'arbres, de montagnes et de paysages."


Bonne lecture 



J-C Togrège
05/05/2020






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