SI ON LISAIT A VOIX HAUTE
Je viens de regarder en replay la finale de "Si on lisait à voix haute", concours organisé par la Grande Librairie pour la 2ème année consécutive.
Quel plaisir de voir des Jeunes (collégiens et lycéens) qui non seulement aiment lire mais savent aussi nous transporter par leur talent de lecteur ! A plusieurs reprises, j'ai été fortement ému, parfois jusqu'aux larmes, et bluffé par leur capacité à partager avec nous la puissance de mots des auteurs.
Quant aux choix des textes, quel éclectisme et quelle qualité !
Pour les lycéens : Romain Gary, Antoine Leiris, Sylvie Germain, J-D Salinger, Sylvain Tesson, Jean-Pierre Siméon, Karine Tiel. Une encore plus audacieuse que les autres nous fit la grâce d'un poème d'Alfred de Musset.
Pour les collégiens (le plus jeune n'a que 10 ans) : Maylis de Kérangal, Haruki Murakami, J-M-G le Clézio, Claude Bourgeix, Olivier Adam, Jules Vallès, Guy de Maupassant, Karine Tuil.
Je vous assure que ces deux heures d'émission furent un moment suspendu, l'image de ce que pourrait être une télé intelligente et divertissante, car les deux ne sont pas opposés.
Pour lire dans les écoles, je suis persuadé qu'aimer lire est un cadeau et qu'il faut tout faire pour le transmettre au plus grand nombre. Quelle plus belle vision peut-il y avoir qu'un groupe d'enfants suspendus aux lèvres d'un lecteur, lui même au service de l'auteur ?
Quant au principe de lire à voix haute, c'est indéniable qu'il donne encore plus de force aux mots et qu'il permet d'apprécier la musicalité d'un style.
Tant pis pour la redite : Les livres sont nos amis pour la vie !
J-C Togrège
15/07/2021
Bravo pour cette belle chronique.
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