Avec une romancière à l'imagination aussi fertile, l'on sait que nous serons embarqués dans une histoire qui ne ressemble pas à une autre.
Et c'est encore le cas pour "Ces orages-là" où il est question d'emprise, de destruction psychologique, de domination amoureuse, le tout mis en place par un pervers-narcissique.
Quand nous faisons connaissance avec Clémence, après un premier chapitre de terreur, l'on voit de suite qu'elle ne va pas bien. Elle n'a plus rien et emménage dans une petite maison hideuse, charmée par un jardin minuscule.
Elle se cache, mais de quoi ? De quelle façon la vie l'a t-elle autant meurtrie ?
Sans dévoiler davantage le récit, elle sort d'une relation hyper toxique, sans aucune confiance en elle, toujours à deux doigts de paniquer. Survivre, si seulement elle pouvait y parvenir !
Sandrine Collette traite ce thème social d'actualité avec dextérité et à sa façon, dans un récit oppressant.
Bonne lecture
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire