lundi 7 août 2017

CINE /// LA PLANETE DES SINGES - SUPREMATIE : Le dernier film d'une trilogie de science-fiction très réussie

LA PLANETE DES SINGES - SUPREMATIE -
DE MATT REEVES





Reconnaissons-le, nous nous étions mis en condition en ayant regardé de nouveau avec grand plaisir les deux précédents films de la trilogie : "Les origines" de 2011 et    " L'affrontement" de 2014.

Alors, oui, nous étions dans un état d 'impatience
 indéniable  avec l'espoir que ce serait aussi bien. Les extraits de la bande annonce étaient de bonne augure.

Eh bien, nous en avons pris plein les yeux pendant 2h20.

Une trilogie haletante de cette qualité, on en redemande !






Dans cet épisode, "Suprématie", la guerre bat son plein. Les hommes, réunissant leurs dernières forces, ont décidé de tuer tous les singes et les pourchassent dans la forêt, rejetant toute demande de paix. Quant à César, il va vivre un conflit intérieur dense, entre conduire son peuple vers la terre promise (j'emploie volontairement ces mots, car cela fait penser à cela) et assouvir son désir de vengeance personnelle.

Pas question que je déflore quoique ce soit de plus, mais vous ne serez pas déçus, le scénario est de qualité et intelligent. Les effets spéciaux  sont remarquables et sont mis au service de l'histoire, ce pour quoi ils devraient toujours être conçus.

J'ajouterai simplement que les nouveaux personnages sont bien campés : Nova la petite fille, le grand méchant charismatique incarné par Woody Harrelson, le petit singe peureux qui apporte une touche d'humour etc.

Et puis bien sûr il y a le regard de César si expressif !

Autre bonne surprise, la musique du film signé Michaël Giacchino est très belle et mériterait largement que les spectateurs restent lors du générique de fin... ce que très peu font.

Cela prouve, s'il était besoin, qu'un film d'aventures et de science fiction de grand public peut être de premier ordre.

Il nous reste maintenant à revoir la référence absolue de cette série, à savoir le film de Franklin Schaffner avec Charlton Heston sorti en 1968.


Et n'oublions pas que sans le romancier français Pierre Boule (*), tout cela ne serait pas.

Je ne le redirai jamais assez, le seul inconvénient à aller voir un film de grand divertissement, c'est qu'il nous est infligé en début de séance tout ce qui  se fait de plus bête et violent.


Cinéphilement vôtre

JC Togrège
07/08/2017


* Le roman de Pierre Boule "La planète des singes" fut publié en 1963

3 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  2. On ne voit pas le temps passer. Nous n'étions plus que deux à écouter la musique du film pendant le générique de fin.

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  3. Regardez ici tous les films https://voirfilm.video/ À cet égard, le site m'a plus que plu. Là, les films sont beaux et totalement gratuits, mais voyez par vous-même.

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