QUAND LE ROMANESQUE VOUS EMBARQUE
Au risque de me répéter encore, l'on peut toujours compter sur la littérature, et qui n'y recourt pas passe à coté d'un des grands plaisirs et secours de la vie !
Lorsqu'une une semaine est bien anxiogène, rien de tel qu'un livre avec un grand souffle romanesque pour vous embarquer dans un autre monde. Si l'intrigue est bien menée, si les personnages sont au niveau, l'on est alors happé, l'esprit accaparé ce qui lui évite de broyer du noir.
Et sur ce registre, Douglas Kennedy est passé maître "hypnotiseur" !
Alors que je ne l'avais pas lu depuis très longtemps, j'ai dévoré deux de ses romans.
Ce fut d'abord "Une relation dangereuse" : Cela commence comme un récit à l'eau de rose, un homme et une femme, deux journalistes toujours partis pour le scoop à l'étranger, se rencontrent, tombent amoureux et se marient. Bien sûr l'un des deux n'est pas celui qu'on croit.
L'un des intérêts de ce roman, outre un récit plein de suspens psychologique, c'est d'aborder le sujet de la dépression post-natale et de la culpabilité de ne pas être "une bonne mère" selon les critères en vigueur dans la société. Il y a aussi la difficulté à s'intégrer dans un nouveau pays quand on n'en connait pas tous les codes.
Ensuite, je fus projeté dans un récit incroyable avec "Cul de Sac" (également traduit par "Piège nuptial" dans une nouvelle édition), son premier roman publié en 1994.
Un journaliste, sur un coup de tête, vend ses quelques biens et décide d'aller en Australie. Il va y être kidnappé par Angie, une femme décidée à en faire son mari. Il va alors vivre un cauchemar dans une ville abandonnée en plein désert au sein d'une petite communauté ayant ses propres règles. Gare à celui qui ne s'y plie pas !
C'est surprenant, original et très fort dans un style plus rugueux que celui que l'on connait de Douglas Kennedy.
C'est indéniable, les livres sont nos amis pour la vie !
Bonnes et belles lectures
JC Togrège
03/03/2019
Toujours très intéressant de vous lire et de s'attarder sur des auteurs
RépondreSupprimerque je connaissais trop peu.