lundi 30 novembre 2020

LIVRE /// ANDRE DHÔTEL : auteur ardennais à redécouvrir !


ANDRE DHÔTEL




Auteur ardennais dont la postérité a surtout retenu "le pays où l'on n'arrive jamais" qui reçut le prix Fémina en 1955,  André Dhôtel a écrit au total  49 romans et essais, sans oublier de la poésie.

Ce n'est donc pas l'homme d'un seul livre, loin de là !

En furetant dans une bibliothèque, je suis tombé sur "les chemins du long voyage" dont le joli titre a retenu mon attention.





Jean Colligant est engagé comme régisseur chez René Cervier, un riche fermier de Bourgogne où il tombe amoureux d'une jeune fille énigmatique. 

Des non-dits, des secrets entournent le passé de la famille Cervier qui lient les personnes les uns aux autres dans une France rurale de 1946  d'avant le remembrement et pas encore gagnée par le productivisme.

A une époque où l'on renoue avec la nature, André Dhôtel a de quoi séduire car il sait dire et décrire admirablement la nature avec des mots précis et poétiques.




J'avais déjà évoqué son livre "vedette" que j'avais acheté dans les Ardennes, à Mont-de-Jeux où nous avions visité la maison de l'écrivain.

 C'est l'histoire de la rencontre de deux jeunes de 14/15 ans qui vont partir à la recherche d'un pays dont se souvient l'un à travers un flash de sa petite enfance. Avec ce pays, c'est aussi la quête d'une famille perdue.

A la lecture de ce livre, l'on voit comme le monde des années 1950 est très éloigné du nôtre.

Ce livre fut souvent étudié au collège.




Je terminerai par une citation de l'auteur :

"La seule voie d'espoir et de salut, celle de la curiosité et de l'étonnement. Comment serait-on étonné sans trouble et sans mystère ? Et comment vivre si l'on ne s'étonne jamais "


La maison de l'écrivain à Mont-de-Jeux



Bonne lecture !

J-C Togrège
30/11/020



1 commentaire:

  1. merci pour le clin d'oeil du coté d'André Dhôtel, il y a un temps où j'appréciais beaucoup son approche bucolique et vagabonde où les lieux et les choses devenaient curieux, insolites, et parfois magiques. Sans être pessimiste, mais j'ai le sentiment que ce "monde" des années 50 ou 60, se soit éloigné, est-ce celui du pays où l'on arrive jamais?

    RépondreSupprimer