lundi 31 janvier 2022

WEST SIDE STORY : DEUX FILMS REMARQUABLES

WEST SIDE STORY
STEVEN SPIELBERG



Faire un remake d'un tel chef d'œuvre aux 10 oscars, fallait oser ! D'autant que le film de 1961 n'a pas pris une ride.

Quand je suis allé voir la version de Spielberg, je n'en avais même pas vu la bande annonce et ne savais pas à quoi m'attendre.

Mais un film avec la musique de Léonard Bernstein et un grand nom du cinéma, reconnaissons que c'était tentant. 

J'avoue que je craignais un peu que le propos soit plus fade ou plus vulgaire, et que l'action soit retranscrite dans une cité d'aujourd'hui avec le vocabulaire qui aurait été avec.

Que nenni ! L'œuvre fut respectée et le film est remarquable.


West Side Story, c'est d'abord une belle histoire d'amour émouvante à la "Roméo et Juliette" où deux personnes appartenant à des mondes rivaux s'éprennent l'une de l'autre dans un contexte de lutte entre deux bandes (Les Jets et les Sharks). Les travers de l'humanité y sont dépeints, à savoir le racisme, la violence, la délinquance, le déterminisme social. Le temps a beau passer, rien de nouveau à l'horizon, malheureusement.

Le récit se déroule à la fin des années 50 à New York dans le quartier du West Side voué à la démolition.

C'est fabuleusement bien filmé, les images sont sublimes, les chorégraphies très brillantes et très dynamiques. L'actrice jouant Anita est remarquable de justesse et d'émotion. Et bien sûr la musique de Bernstein, primordiale, nous remue !

Bref, un film avec des superlatifs duquel l'on ressort transporté et où l'on se dit que la magie du ciné passe par le grand écran.


Après avoir vibré avec cette version de 2021, il fallut vite revoir celle de 1961 avec Nathalie Wood, Richard Beymer, Rita Moreno et Georges Chakiris.

Et de nouveau le charme opéra. 

Je reconnais une  légère préférence pour les interprétations de ces acteurs, bien que ceux de Spielberg n'aient pas démérité.  Quant aux chorégraphies, elles sont différentes et proches en même temps.

Au final, ce fut un grand plaisir dédoublé avec deux magnifiques films servis par une musique intemporelle.

Cinéphilement vôtre

J-C Togrège

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