samedi 12 février 2022

LIVRE /// RIEN NE T'APPARTIENT - Nathacha Appanah

RIEN NE T'APPARTIENT
NATHACHA APPANAH



Commencer un livre dont on ne sait rien, simplement parce qu'il est conseillé par quelqu'un.

Ne pas demander de quoi il s'agit.

N'avoir jamais entendu parler de l'auteur, ne même pas lire la 4ème de couverture, partir à l'aventure sans aucun a priori pour un voyage dont on ignore tout.

Simplement, se fier à une personne qui pense que le livre peut vous plaire, vous toucher, cela renvoyant aussi à l'image que l'on donne en tant que lecteur.

Simplement faire confiance à celui qui le propose.

Allez chiche, c'est à tenter !



C'est ce que je fis avec ce roman de Nathacha Appanah, autrice mauricienne dont c'est le 10ème ouvrage et que je ne connaissais pas.

Le 1er chapitre fut curieux, car le livre est un peu brumeux en lui-même. Qui est cette Tara qui semble à moitié folle depuis la mort récente de son époux ? Qui est ce garçon qu'elle aperçoit assis au bord du fauteuil ? Un délire, un fantôme ? Pourtant le récit n'a rien de fantastique

Et puis qui est cette Vijaya, ce prénom caché, rejeté et tu pendant très longtemps ? 
Qui est cette "fille gâchée" et qu'est-ce que cela signifie ?

Plus j'avançais dans ce récit introspectif et plus j'étais gagné par la subtilité de la construction du roman écrit dans une belle langue lumineuse et fluide. Plus je découvrais l'histoire bouleversante de Vivaya et plus l'histoire du personnage me touchait jusqu'à l'explication foudroyante du titre "Rien ne t'appartient".

Une fois la dernière page lue, je l'ai repris de suite afin d'avoir une nouvelle vision des premiers chapitres et au final je suis allé jusqu'au bout.

Une belle découverte !

Bonne lecture

J-C Togrège
12/02/2022


1 commentaire:

  1. Ce récit semble introspectif effectivement, d'après le résumé que tu fais de ce livre, mais pourquoi pas ?
    Si tu l'as lu jusqu'au bout, c'est, je pense que l’histoire le mérite.
    Merci Jean-Claude pour ton commentaire, très bien écrit, comme tous les commentaires que tu écris.

    RépondreSupprimer