C'est l'histoire d'un petit garçon qui vit dans une famille pas comme les autres, avec une mère totalement fantasque. L'enfant comprend très vite que le monde extérieur est différent de celui créé par ses parents.
L'on y vit heureux, très heureux mais rien n'est dans les normes, les horaires n'existent pas, l'on n'ouvre pas le courrier qui s'accumule, tout doit être fête, poésie, insouciance.
Le couple est fusionnel et adore danser sur "Mr Bonjangles" de Nina Simone, d'où le titre du roman.
Il y aussi cet autre personnage, Melle Superfétatoire (quel joli nom original !), oiseau qui vit avec cette famille et lance parfois des cris.
Mais voilà cette mère fantasque atteinte de folie douce et joyeuse sombre de plus en plus dans la vraie folie...
C'est aussi l'histoire d'un amour fort, passionnel entre le père et la mère.
Le ton du livre est d'abord très léger, l'on se dit qu'une vie comme celle-ci c'est étonnant mais attrayant. Puis le récit prend une tournure plus tragique et l'émotion nous gagne.
J'y ai retrouvé toute la fraîcheur, l'originalité et la tragédie du roman.
C'est très bien joué, les acteurs nous emportent dans ce monde original où tout doit être fête jusqu'au bout.
Pour rester dans cette belle histoire, je vous invite à réécouter le tube intemporel de Nina Simone.
Bonne lecture !
Merci JC pour ce résumé qui colle à ce que j’ai ressenti en regardant le film.
RépondreSupprimerA (re)lire et à (re)voir.
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