L'ENIGME DE LA CHAMBRE 622
JOËL DICKER
Comme pour ses précédents romans, une fois la lecture commencée, reconnaissons qu'il est bien difficile de le lâcher.
Ensuite, l'on peut penser que ce n'est sans doute pas son meilleur, mais n'empêche qu'on était bien captivé ! Nous n'avions qu'une idée en tête, se replonger dans le fil de l'histoire jusqu'à pas d'heure raisonnable...
L'auteur a une imagination d'une grande fertilité, l'art d'agencer un récit avec de nombreux entrelacs et rebondissements et avec une fin qui, chaque fois, fonctionne, où tout s'emboite et au final nous surprend !
Cette fois-ci, l'enquête se situe dans le monde de la banque : transmission, trahisons de toutes sortes, retournements de situation, soif du pouvoir.
L'on y trouve aussi d'autres sentiments plus nobles tels que la fidélité (notamment à travers l'hommage rendu à son éditeur introduit comme personnage dans le récit) l'amitié et la paternité.
Joël Dicker recourt à sa technique habituelle de mêler récit présent et récit passé avec de très nombreux retours en arrière.
Extrait : Selon Bernard, un "grand roman", c'est un tableau. U monde qui s'offre au lecteur qui va se laisser happer par cette immense illusion faite de coups de pinceau. Le tableau montre de la pluie : on se sent mouillé. Un paysage glacial et enneigé ? On se surprend à frissonner. Et il disait : "Vous savez ce qu'est un grand écrivain ? C'est un peintre justement, Dans le musée des grands écrivains, dont tous les libraires possèdent la clé, des milliers de toiles vous attendent. Si vous entrez une fois, vous deviendrez un habité."
Encore une fois, Joël Dicker a rempli son contrat à 100% jusqu'à la dernière page.
Si je devais mettre un "mais", ce serait celui de me demander comment l'auteur va arriver à se renouveler dans son prochain roman.
Bonnes lectures estivales !
J-C Togrège
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