LION
DE GARTH DAVIS
Avec Dev Patel, Sunny Pawar, Rooney Mara, Nicole Kidman
Un film magnifique que je recommande ardemment !
A partir d'une histoire vraie extraordinaire, Garth Davis nous livre un film touchant, positif, vibrant, plein d'émotions et de réflexion.
A 5 ans, Saroo se trouve perdu à des milliers de kilomètres de chez lui, un train l'ayant mené jusqu'à Calcutta alors qu'il était endormi. Il devient l'un de ses nombreux enfants des rues que l'on trouve en Inde.
Saroo est joué par deux acteurs exceptionnels, d'abord un petit garçon aux grands yeux, au sourire irrésistible, un petit bonhomme qui est déjà un sacré battant. Il sent les choses à défaut de tout comprendre et sait prendre ses jambes à son cou. Il nous emporte totalement tant il a une présence incroyable à l'écran !
Et puis, ensuite, adulte, il est joué aussi excellemment par Dev Patel, le héros de "Slumdog Millionnaire" et nous le suivons dans sa quête d'identité. Bien qu'il aime sa famille adoptive, sa recherche pour retrouver sa famille en Inde va devenir obsessionnelle, le ronger.
Je n'en dis pas plus si ce n'est qu'un même regard profond illumine ces deux acteurs assurant ainsi la logique du personnage.
L'Inde est très bien filmée : la lumière, les paysages, les zones rurales, la mégapole et aussi la pauvreté. Très tôt, avec la scène de l'enfant au milieu des papillons, l'on sait que le cinéaste a un "œil", un "regard" et que le film sera beau, ce qu'il est pendant 2 heures.
Il ne faut pas que j'oublie Nicole Kidman, en maman adoptive, qui est remarquable, ce rôle entrant en écho avec sa vie privée puisqu'elle a elle-même adopté deux enfants.
Alors, si vous avez envie de voir une belle histoire pas banale et qu'il ne vous répugne pas de verser une petite larme (c'est humain non ?), si des thèmes tels que l'adoption vue avec le regard des adoptants et de l'adopté, la quête d'identité et la question sociétale des enfants des rues en Inde vous intéressent, alors tout comme moi vous devriez vivre un beau moment de cinéma.
Cinéphilement vôtre.
JC Togrège
28/03/2017
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