lundi 28 novembre 2016

CINE /// CINEMA DE MINUIT / 2 / GABIN /

Bonjour amis du Cinéma,


Vous l'avez compris avec ma chronique précédente, nous nous faisons notre "cinéma de minuit" entre 20 h et 22 h en visionnant les grands films du cinéma français des années 30/40.

Ces films sont en noir et blanc, me direz-vous ? Et alors, ils ont une telle esthétique qu'ils restent beaux à voir, les acteurs sont si imposants et brillants que nous ne nous en lassons pas surtout quand ils sont servis par des réalisateurs de premier plan.

Après Michel Simon, nous nous sommes tournés vers Jean Gabin quand il jouait l'homme du peuple luttant contre un destin difficile. C'est bien loin du Gabin cabotinant des années 1970 où les beaux rôles se faisaient rares.

Il eut  à camper en ce temps des personnages formidables dans "le jour se lève" (1939) de Marcel Carné, "Les bas-fonds" (1936) de Jean Renoir,  "la belle équipe" (1936) de Julien Duvivier, "La grande illusion" (1937) de Jean Renoir.

N'ayons pas peur des mots, ces films sont des chefs d'œuvre à recommander sans limitation. L'on peut même parler de réalisme poétique !

Dans "La belle équipe", c'est la France du Front populaire qui apparaît avec ces cinq copains  chômeurs gagnant à la Loterie Nationale. Plutôt que de partir chacun de leur côté, ils décident d'unir leurs moyens et leurs forces pour ouvrir une guinguette. Le sort s'acharnera sur leur amitié, avec notamment l'intervention d'une femme (Viviane Romance - remarquable) qui viendra semer la discorde.

Point très curieux, ce film eut deux fins :  Une pessimiste qui était celle voulue par le réalisateur et une autre optimiste demandée par la Production. A chacun de choisir celle qu'il préfère !
La pessimiste qui est l'aboutissement logique du drame ou la positive pour se faire plaisir car au final on aime quand ça finit bien ?

Et puis, il y a aussi la chanson "quand on se promène au bord de l'eau" à travers une scène inoubliable quand la belle équipe pensait avoir réalisé son rêve :

https://www.youtube.com/watch?v=Mi-WY_1zf-8

Autre grand film, "les Bas-fonds" où Jean Gabin (petit cambrioleur) donne la réplique à Louis Jouvet (aristocrate ruiné). Jean Renoir donne alors dans le réalisme social en adaptant un roman de Maxime Gorki.

Je ne me rappelais plus la scène finale où un couple prend la route, riche simplement de sa foi en leur amour, ce qui ne fut pas sans me rappeler les images de fin des "Temps modernes" du génial Chaplin.

Cinéphilement vôtre







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