jeudi 10 novembre 2016

CINE /// MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS


MISS PEREGRINE ET LES ENFANTS PARTICULIERS
DE TIM BURTON


Avec : Eva Green, Asa Butterfield, Samuel L. Jackson, Judi Dench, Rupert Everett etc.

Il était une fois !
Voilà ce qui me vient à l’esprit en pensant à ce nouveau film de Tim Burton.
Si cette phrase « Il était une fois » éveille en vous un souvenir d’enfance, une histoire contée par un parent, une envie de merveilleux, de fable, c’est qu’il vous reste suffisamment de votre âme d’enfant pour embarquer pour ce monde où officie Miss Peregrine (formidable ce personnage !) en protectrice d’ « Enfants Particuliers ».
Jacob a eu la chance d’avoir un grand-père qui lui racontait des histoires extraordinaires qu’il a d’abord pris pour la réalité car c’est ainsi que cela lui était présenté. Puis, grandissant, il a considéré que tout cela n’était que de jolis contes admirablement racontés. Quand son grand-père auquel il est très attaché meurt, il se rend en compagnie de son père dans l’île qui était le lieu de tous ces récits qui l’avaient enchanté...
C’est alors que Tim Burton nous prend par la main pour nous raconter une histoire où interviennent des Sépulcreux se nourrissant d’yeux, des Ombrunes (les protectrices des enfants), des boucles temporelles. Et puis, surtout,  il y a ces « Enfants Particuliers » qui ont chacun un pouvoir les obligeant à vivre à l’écart de la société. Ce ne sont pas des super héros en tant que tels, loin de là.
Nous en prenons plein les yeux et l’imaginaire car c’est une histoire qui tient debout. Ce monde impossible mais crédible nous fait  redevenir des petits enfants qui écarquillent les yeux au fil des pages du conte.
J’ai appris depuis que c’est une adaptation d’un roman à succès de de Ranson Riggs, auteur américain de fantasy.
 C’est visuellement très beau avec des effets spéciaux très réussis, de très belles couleurs, des séquences poétiques, des méchants cruels, le tout patiné de tout l’art du grand réalisateur.
Deux heures de merveilleux, cela fait un bien fou !

Cinéphilement vôtre

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