vendredi 11 novembre 2016

LIVRE /// LE LIVRE DES BALTIMORE DE JOEL DICKER


LE LIVRE DES BALTIMORE
JOEL DICKER

 
Si vous avez aimé "La vérité sur l'affaire Harry Quebert", alors vous aimerez aussi "Le livre des Baltimore. L'on y retrouve le sens du récit de Joël Dicker et son aptitude à nous "capter" totalement, jusqu'à la connaissance du fameux Drame sans cesse évoqué mais dévoilé seulement à la fin.

Les personnages prennent vie, c'est comme si nous les connaissions réellement ! 

Nous voilà de nouveau prisonniers, tout entier à tourner les pages les unes après les autres pour connaître ce fameux Drame, toujours écrit avec un D majuscule.
 

Marcus Goldman, le héros de la Vérité sur l'affaire Harry Quebert, se lance dans l'écriture d'un livre sur sa famille composée de deux "entités" : les Goldman de Baltimore à la réussite éclatante et les Goldman de Montclair représentatifs de la classe moyenne.
 

Le livre est découpé en 4 parties : 

- le livre de la jeunesse perdue (1989-1997)
- le livre de la fraternité perdue (1998-2001)
- le livre des Goldman (1960-1989)
- le livre du Drame (2002-2004)
- le livre de la réparation (2004-2012)

 J'y ai vu le récit d'une incroyable amitié entre trois garçons se nommant le gang des Goldman auquel s'adjoindra Alexandra. Elle deviendra la "fille de la bande" avec tout ce que cela suppose. Cet aspect, je vous le concède, on l'a déjà largement vu. Mais ce n'est qu'un aspect de l'histoire qui d'ailleurs est passionnant, avec la particularité du rôle joué par le chien d'Alexandra.

Bien que le roman précédent soit  à mon sens plus fort, je recommande également celui-ci pour son pouvoir d'évasion et le style de l'auteur.

Ci-dessous deux extraits qui sont comme une réponse de l'un à l'autre quoique situés dans des chapitres différents :

 « Dans vingt ans, les gens ne liront plus. C'est comme ça. Ils seront trop occupés à faire les zozos sur leurs téléphones portables. Vous savez Goldman, l'édition c'est fini. Les enfants de vos enfants regarderont les livres avec la même curiosité que nous regardons les hiéroglyphes des égyptiens. Ils vous diront :"Grand-père, à quoi servaient les livres?" Et vous leur répondrez : " A rêver. Ou à couper les arbres, je ne sais plus." A ce moment-là, il sera trop tard pour se réveiller : la débilité de l’humanité aura atteint son seuil critique et nous nous entretuerons à cause de notre bêtise congénitale (ce qui d’ailleurs est déjà plus ou moins le cas). L’avenir n’est plus dans les livres, Goldman. »

 « Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils en sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire »

 Bonne et belle lecture.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire